Se réapproprier et développer les infrastructures qui nécessitent des investissements considérables sur du long terme (pour mémoire, le rapport de la commission Mobilité 21 les estime à 245 milliards d’euros sur vingt-cinq ans).
Investir, c’est dépenser de l’argent aujourd’hui pour en tirer des bénéfices durables dans les décennies à venir : rendre les transports routiers plus sûrs, limiter les émissions de gaz à effet de serre en augmentant la part des marchandises transportées par le rail et les voies d’eau, mettre à niveau les infrastructures existantes pour répondre aux besoins des usagers, développer des réseaux de transport collectif… Il en faudrait encore bien plus pour répondre aux besoins des habitants, relancer l’économie, établir l’égalité entre les territoires, réussir la transition énergétique.
IL FAUT REVENIR À UNE LOGIQUE DE SERVICE PUBLIC ET D’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE !
L’argent public, l’argent des banques et l’argent des entreprises (profits) doivent financer en priorité les investissements répondant à des critères précis en matière économique (création de valeur ajoutée dans les territoires), sociaux (emploi, salaires, formation) et écologiques (économies d’énergie et de ressources naturelles).
LA CGT PROPOSE POUR CE FAIRE LA MISE EN PLACE NOTAMMENT D’UN PÔLE FINANCIER PUBLIC.